Guillaume Constantin & Raphaël Zarka, Jean-Baptiste Couronne, Rodolphe Delaunay, Jean-François Leroy, Vincent Mauger et Marine Pagès.
Commissariat associé: Bertrand Grimont et Tristan van der Stegen
Vernissage samedi 14 janvier 2012.
Exposition jusqu'au 25 février 2012.
La galerie a le plaisir d'annoncer la participation de Marine Pagès et Jean-Baptiste Couronne à l'exposition Sans Commune Mesure en association avec la galerie Bertrand Grimont.
Commissariat associé: Bertrand Grimont et Tristan van der Stegen
Vernissage samedi 14 janvier 2012.
Exposition jusqu'au 25 février 2012.
La galerie a le plaisir d'annoncer la participation de Marine Pagès et Jean-Baptiste Couronne à l'exposition Sans Commune Mesure en association avec la galerie Bertrand Grimont.
Sans Commune Mesure réunit sept artistes qui puisent leurs inspirations dans le registre formel et théorique des disciplines utilisant la mesure. Du dessin à la sculpture, en passant par le collage, les œuvres présentées partagent un intérêt pour la conception et la construction et abordent ces sujets avec singularité sur de multiples terrains (sciences appliquées, musique, architecture, design, cartographie…).
-Sans Commune Mesure
Texte de Claire Taillandier
Texte de Claire Taillandier
Le monde est empreint de gravité. Personne ne prétend s'y soustraire, mais certains prennent le parti d'en jouer. Les lois de la physique sont incontournables certes, mais huit artistes pratiquent ici le détour pour donner forme à l'impalpable et braver la pesanteur.
Il n'est pas besoin d'être visible pour agir sur les éléments. La science des fluides traque ce qui échappe à la vue et exerce sa force sur autrui. Capter ce flux peut nécessiter l'usage d'isolant phonique réceptacle d'ondes vibratoires (Raphaël Zarka & Guillaume Constantin), d'une règle transpercée par les vents (Rodolphe Delaunay), ou encore d'une sphère évidée soumettant les lois gravitationnelles à une contre-révolution (Vincent Mauger).
Entre l'espace de l'image et celui du lieu, l'architecture fait le lien. Usant de celle-ci pour mieux s'en défaire, les artistes prélèvent formes et forces réelles pour les ré-insuffler ensuite. Qu'il s'agisse de volumes auto-greffés (Jean-Baptiste Couronne), d'un paysage annihilé (Marine Pagès) ou d’une pièce mémorielle (Jean-François Leroy) ces travaux participent d'une mise en perspective incommensurable.
Toute œuvre s'inscrit dans la lignée d'un héritage – historique, scientifique, artistique – qui lui est propre. En retour, elle apporte sa part à la construction du monde présent. Le travail accompli est à l'image de chacun : rigoureux, aléatoire, grandiose ou minutieux, dans tous les cas hors des normes établies.
.Il n'est pas besoin d'être visible pour agir sur les éléments. La science des fluides traque ce qui échappe à la vue et exerce sa force sur autrui. Capter ce flux peut nécessiter l'usage d'isolant phonique réceptacle d'ondes vibratoires (Raphaël Zarka & Guillaume Constantin), d'une règle transpercée par les vents (Rodolphe Delaunay), ou encore d'une sphère évidée soumettant les lois gravitationnelles à une contre-révolution (Vincent Mauger).
Entre l'espace de l'image et celui du lieu, l'architecture fait le lien. Usant de celle-ci pour mieux s'en défaire, les artistes prélèvent formes et forces réelles pour les ré-insuffler ensuite. Qu'il s'agisse de volumes auto-greffés (Jean-Baptiste Couronne), d'un paysage annihilé (Marine Pagès) ou d’une pièce mémorielle (Jean-François Leroy) ces travaux participent d'une mise en perspective incommensurable.
Toute œuvre s'inscrit dans la lignée d'un héritage – historique, scientifique, artistique – qui lui est propre. En retour, elle apporte sa part à la construction du monde présent. Le travail accompli est à l'image de chacun : rigoureux, aléatoire, grandiose ou minutieux, dans tous les cas hors des normes établies.