HIDDEN

SR Labo, Marine Pagès, Carl D'Alvia, Pesce Khete, John Phillip Abbott, Melissa Steckbauer

Vernissage samedi 11 septembre 2010 à partir de 18:30 exposition jusqu'au 16 octobre 2010

La galerie VDS réunit pour la première fois ses artistes. Sur le thème de l’occultation, l’exposition intitulée HIDDEN s’intéressera à la volonté de cacher tout ou une partie du sujet pour révéler un autre sens de lecture ou changer l’œuvre de registre et de statut.

Pesce Khete,
Sans titre, 2009, adhésif et huile sur papier, 53 x 42 cm
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John Phillip Abbott ,
Sans titre, 2007, encre sur papier, 21.5 x2 8 cm

Cacher n’est pas supprimer. C’est emprunter un détour pour s’éloigner d’une évidence ou d’une idée reçue. Les motivations et les procédés sont nombreux. Les résultats aussi. Mais ils se rejoignent dans un paradoxe fascinant : dissimulation et création sont des forces complices qui travaillent de concert et se confondent souvent.

Carl D’Alvia brouille la frontière entre le dessin et la sculpture en présentant sur un socle une large surface de papier presque entièrement recouverte de stylo à bille / Pesce Khete se sert du sujet portraituré comme point de départ ; en « peinturlurant » toute sa tête, il s’affranchit des principes de la figuration et de la narration et ne conserve que l’idée de vie humaine / John Phillip Abbott métamorphose les lettres de ses écrits. De cette manière il multiplie le sens des mots et renforce l’hésitation entre ce qui est vu et ce qui est lu / Melissa Steckbauer expose la « face cachée » de ses sujets qu’elle humanise par le biais de leur désirs et de leurs fantasmes inavoués / SR Labo utilise un objet d’étude platonicien (l’icosaèdre) et lui confère un pouvoir éphémère en y enfermant une lumière cristalline / Marine Pagès fait disparaître le ciel et l’horizon au profit du tracé des routes, dans des paysages naturels contrastés.

Autant d’exemples qui démontrent que la dissimulation représente un intérêt théorique, un amusement plastique, un sentiment d’empathie…. Dans Hidden, chaque artiste trouve sa raison et choisit son procédé. Pour l’observateur ce sera un jeu de piste où les notions de fins et de moyens se discernent difficilement.

Participation à Access & Paradox !

Vernissage vendredi 22 octobre 2010 à partir de 18:30 .
Foire jusqu'au 25 octobre 2010


Access & Paradox est la foire de la scène émergente où les galeries sont invitées à transcender l’espace du stand d’exposition en présentant des projets curatoriaux originaux. Plusieurs centres d'art y sont invités pour exposer leurs collections et faire découvrir au public leurs dernières acquisitions. L'ensemble présentera des oeuvres sur cimaises et des installations monumentales à ne pas rater !






Festival JERK OFF

Festival Jerk Off : l'exposition
Performance de Melissa Steckbauer vendredi 20 juin à 19h / exposition jusqu' au 30 juin 2010

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Le festival Jerk Off s’inscrit une nouvelle fois dans le champ de l’art contemporain avec une exposition collective organisée en collaboration avec la galerie VAN DER STEGEN. Quatre artistes et deux collectifs proposeront des œuvres sur le thème de la sexualité et de la représentation du corps avec peintures, dessins, vidéos et une performance de clôture mercredi 30 juin.

Artistes
1. Melissa Steckbauer
2. Laurent Pernot
3. Marion Auburtin
4. Guillaume Soulatges
5. Superm (constitué de Brian Kenny et Slava Mogutin)

Performance
- Melissa Steckbauer le vendredi 25 juin à 19h30


http://www.myspace.com/jerkoffestival
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crédit : Abel Llavall-Ubach

HALF CAMP

Melissa Steckbauer : exposition personnelle
Vernissage Jeudi 22 avril à 18:30 / prolongée jusqu'au 12 juin 2010
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La galerie VANDERSTEGEN a le plaisir d’annoncer la première exposition personnelle de l’artiste américaine Melissa Steckbauer. Intitulée Half Camp, cette exposition rassemble photographies, installations et peintures.


Big Red, 2009,
acrylique et adhésif sur papier, 16,75 x 20 cm

L’adjectif « camp » recouvre en anglais plusieurs significations : il est utilisé pour désigner un goût anachronique, pour qualifier une esthétique « surfaite » ou encore pour relever le caractère exagérément efféminé d’un individu. « It’s so camp ! » ou « he’s so camp ! » sont donc autant de jugements péjoratifs, employés à l’emporte-pièce.

Pour Melissa Steckbauer, ce mot est réducteur et on ne peut être que « half camp » ou « camp » en partie. En choisissant les pratiques sexuelles comme terrain de démonstration, l’artiste lève le voile sur la complexité d’une nature « camp » et sur son univers fantasmé. Ce faisant, elle nous emmène au fond du creuset humain, dans des régions paradoxales où les personnes se sont réellement choisies et où elles dépassent leurs limites.



credit : Abel Llavall-Ubach